
Mais ceux qui possèdent le mot, père de la pensée, et, parmi eux, les
Forts surtout, ont autre chose à faire qu'à chercher à être “heureux”. Leur
tâche suprême consiste à retrouver cette harmonie, cet accord avec l'éternel,
dont le mot semble d'abord les avoir privés ; à tenir leur place dans la danse
universelle des vivants avec tout l'enrichissement, toute la connaissance, que
le mot peut leur apporter ou les aider à acquérir ; à vivre, comme ceux qui ne
parlent pas, selon les lois saintes qui régissent l'existence des races, mais,
celle fois, le sachant ci le voulant. Le plaisir ou le déplaisir, le bonheur nu
l'inquiétude de l'individu ne comptent pas. Le bien-être, — au-delà du
minimum qu'il en faut à chacun pour accomplir sa tâche — ne compte pas
Seule compte la tâche : la recherche de l'essentiel. de l'éternel, à travers la
vie et à travers la pensée.
Attache-toi à l'essentiel, — à l'éternel. Et ne te préoccupe jamais du
bonheur — ni du tien, ni de celui d'autres hommes;
mais accomplis ta tache, et aide aux autres à accomplir la leur, pourvu quelle
ne contrecarre pas la tienne.
Celui qui possède le mot, père de la pensée, et qui, loin de le mettre au
service de l'essentiel, le gaspille dans la recherche de satisfactions
personnelles ; celui qui possède la technique, fruit de la pensée, et qui s'en
sert surtout pour accroître son bien-être et celui des autres hommes, prenant
cela pour la tâche majeure, est indigne de ses privilèges. Il ne vaut pas les
tires de beauté et de silence, l'animal, l'arbre, qui, eux, suivent leur voie.
Celui qui se sert des pouvoirs que lui donnent le mot et la pensée pour
infliger la mot et surtout la souffrance aux beaux êtres qui ne parlent pas. en
vue de son propre bien-étre ou de celui d'autres hommes : celui qui se sert de
ses privilèges d'homme contre la nature vivante, pèche contre la Mère
universelle — contre la Vie — et contre l'Ordre, qui veut que “noblesse
oblige”. Ce n'est pas un Fort: ce n'est pas un aristocrate au sens profond du
mot, mais un mesquin, un égoiste et un lâche, objet de dégoût aux yeux de
l'élite naturelle.
Forts surtout, ont autre chose à faire qu'à chercher à être “heureux”. Leur
tâche suprême consiste à retrouver cette harmonie, cet accord avec l'éternel,
dont le mot semble d'abord les avoir privés ; à tenir leur place dans la danse
universelle des vivants avec tout l'enrichissement, toute la connaissance, que
le mot peut leur apporter ou les aider à acquérir ; à vivre, comme ceux qui ne
parlent pas, selon les lois saintes qui régissent l'existence des races, mais,
celle fois, le sachant ci le voulant. Le plaisir ou le déplaisir, le bonheur nu
l'inquiétude de l'individu ne comptent pas. Le bien-être, — au-delà du
minimum qu'il en faut à chacun pour accomplir sa tâche — ne compte pas
Seule compte la tâche : la recherche de l'essentiel. de l'éternel, à travers la
vie et à travers la pensée.
Attache-toi à l'essentiel, — à l'éternel. Et ne te préoccupe jamais du
bonheur — ni du tien, ni de celui d'autres hommes;
mais accomplis ta tache, et aide aux autres à accomplir la leur, pourvu quelle
ne contrecarre pas la tienne.
Celui qui possède le mot, père de la pensée, et qui, loin de le mettre au
service de l'essentiel, le gaspille dans la recherche de satisfactions
personnelles ; celui qui possède la technique, fruit de la pensée, et qui s'en
sert surtout pour accroître son bien-être et celui des autres hommes, prenant
cela pour la tâche majeure, est indigne de ses privilèges. Il ne vaut pas les
tires de beauté et de silence, l'animal, l'arbre, qui, eux, suivent leur voie.
Celui qui se sert des pouvoirs que lui donnent le mot et la pensée pour
infliger la mot et surtout la souffrance aux beaux êtres qui ne parlent pas. en
vue de son propre bien-étre ou de celui d'autres hommes : celui qui se sert de
ses privilèges d'homme contre la nature vivante, pèche contre la Mère
universelle — contre la Vie — et contre l'Ordre, qui veut que “noblesse
oblige”. Ce n'est pas un Fort: ce n'est pas un aristocrate au sens profond du
mot, mais un mesquin, un égoiste et un lâche, objet de dégoût aux yeux de
l'élite naturelle.
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